Les fables de Fabre 78

Un ours et un vieillard se tenaient compagnie
L’ours ne disait pas deux mots
Laissait le vieux faire ce qu’il voulait
Justement ce jour là il voulut faire la sieste
L’ours le contemplait avec tendresse
Quand il aperçut une mouche
Sur le bout du nez de son ami
Il eut beau faire de la patte de son souffle
La mouche tenait à son perchoir
L’ours prit un pavé et le lança sur le nez
Ecrasant la mouche et cassant la tête
L’ignorance d’un ami est à redouter
Mieux vaut parfois le savoir d’un ennemi