Dans un siècle qui fut le nôtre
Une belle était entourée de soupirants
Nul n’était assez bien pour son goût
L’un n’avait pas d’esprit
L’autre manquait de délicatesse
L’un avait un nez, mais un nez !
L’autre était pauvre à pleurer
Les ans passèrent
La belle perfectionna son art
Du fard et des toilettes
Avec l’âge elle était en passe de perdre
Tous ses charmes ses appas
Elle finit par choisir un malotru