Les fables de Fabre 148

Un homme du temps jadis
Possédait une grande idole en bois
Son orgueil et sa joie
Il s’en promettait merveilles
Pour la rendre propice
Il lui offrait les plus belles offrandes
De superbes sacrifices
Dont parfois un boeuf
Malheureusement il n’obtenait en échange
Ni gain au jeu succession découverte d’un trésor
Rien de tout cela
Ses affaires périclitaient
L’idole ne manquait de rien
Furieux l’homme la brisa en mille morceaux
La trouva remplie d’or
« Plus je te rassasiais
Plus mes mains étaient vides
Je te brise et je suis riche »