Les fables de Fabre 154

Un loup rôdait dans les parages
D’une ferme considérable
Il se rapprocha du corps de logis
Et entendit une voix de mère :
« Si tu continues je te donne au loup »
Le loup déjà se lèche les babines
Mais un chien aboie
Les lumières s’allument
Le loup s’enfuit
Depuis un dicton picard a été placardé :
« Beau chire loup n’écoute mie
Mère tanchant son fieu qui crie »