Les fables de Fabre 172

Un oison se plaignait de tout
Rien n’était à son goût
Il en devint censeur
Il maudissait toute tentative artistique
Ne réservant ses rares compliments
Qu’à des auteurs morts depuis longtemps
Mais il tomba amoureux
D’une belle sculptrice à la mode
Qui alignait les bouts de bois
De différentes longueurs
Il prit désormais l’air du temps
En définitive la mode
Décide de tout