Les fables de Fabre 182

Un corbeau se prenait pour un aigle
Volant au dessus d’un troupeau
Il admirait la plus grosse des brebis
Il s’abat sur elle
En dehors du fait qu’elle pesait plus qu’un fromage
Sa toison était épaisse et emmêlée
Si bien que l’oiseau noir
S’y empêtra les pattes
Il est dangereux de voler
Des proies mal apprêtées