L’ami Moreau de Bellaing m’a envoyé un commentaire sur mon blog. Je vais le commenter en le décortiquant.
Moreau écrit pour débuter : « J’ai toujours été un peu embarrassé par la proximité quasi-immmédiate que tu établis entre la nature, le corps et ce qu’il produit. »
Moreau a peut-être un don de clairvoyance. Pour ma part je me contente sur ce sujet d’une pensée banale de la banalité. Nous sommes issus de la nature, elle est en nous, elle nous entoure… Ce qui ne veut pas dire qu’une partie de nous-mêmes ne soit artificielle, ne multiplie les artifices… Rien d’original, mais pas de proximité particulière.
Moreau continue : « Entre ce que produit le corps humain et ce corps lui-même pour moi il y toujours eu une rupture qui est l’inconscient »
Ce que produit le corps humain c’est caca et compagnie. Il faut introduire le travail pour être humain. La pensée de Moreau devient métaphysique. Il introduit ex nihilo une notion hautement contestable, l’inconscient. Le fait de ne pas être conscient ne permet pas de créer un monstre inconnu et inconnaissable parce qu’il n’existe pas.
Moreau poursuit : « Autrement dit, pour moi, l’élan vital ne peut que se transformer, humainement, en inconscient humain ».
Je respecte Bergson, mais je ne fais pas de l’élan vital un concept. L’inconscient devient pour l’idéaliste Moreau un substitut de l’âme dont on parle beaucoup sans l’avoir jamais vu.
Il m’arrive d’utiliser le terme d’inconscient pour désigner quelque chose que je ne connais pas.
A suivre