Une dame d’une grande bonté
Frissonnait à l’évocation d’un poulet égorgé
D’un lapin écorché
Mais elle aimait que son odorat aspire le fumet
Des bêtes assassinées
Qu’elle savourait ensuite avec gourmandise
Cette dame d’une grande distinction
Ne faisait pas tort d’un centime
A la moindre créature
Mais des immenses biens légués par son père
Vieux croquant enrichi par la fraude et l’usure
Elle jouissait sans remords ni souci
Notre dame sur le tard
Avec des romans à l’eau de rose
Atteignit la gloire
Qu’elle voulut noble et pure
Heureusement des amis
Cabalaient pour elle
Elle gardait l’immortalité
Cette femme compatissante
Pleine de conscience et de droiture
Est un exemple pour tous
Nous ne sommes pas regardants