Le fabuliste méconnu ( 112 )

Au bout d’un jardin près d’un étang
S’élevait un vigoureux poirier
Au bout de trente ans
L’âge entraina la décadence
Il produisait des fruits
Moins nombreux de moindre qualité
A l’aide d’une serpette
Un peu de vigilance
Eut protégé sa belle existence
Paresse oubli indifférence
Durèrent encore vingt ans
A ce moment le faux jardinier
Courant après son chapeau
Passa près de l’eau
Perdit l’équilibre
Se cramponna au vieux poirier
Qui consumé par les moisissures
S’effondra dans ses bras
Le jetant à l’eau heureusement peu profonde
De l’étang

Sachons protéger
Nos biens les plus précieux