Quand il s’agit d’instruction civique dans nos écoles, plutôt que de se répandre en discours fumeux, plus ou moins méprisés par les élèves faute de sanction, pourquoi ne pas utiliser un fonds assuré, rassurant, de portée universelle, les principes fondamentaux du droit ?
il se produit un phénomène curieux : Le droit, certes normatif par essence, qui s’introduit dans notre vie la plus quotidienne, est méprisé par les autres disciplines humaines. Par exemple beaucoup d’historiens feraient bien de ne pas ignorer le droit et son histoire.
Autrefois coordinateur d’un cursus interdisciplinaire de « sciences de la société », dont le droit, à l’université Paris VII, j’ai vécu cette marginalisation dépourvue d’argumentation, peut-être due à un refus instinctif de la loi, anarchiste de droite, chez des gens avides de statut.