Si j’obéissais à une bonne partie de moi-même, je serais végétarien. Je supporte mal, devant l’un de nos excellents documentaires animaliers, voir une superbe tigresse tuer et dévorer une biche non moins magnifique. La tigresse est pourtant dans l’ordre de la nature.
La vie commence comme un parasite. Elle nait et se développe aux dépens des éléments primordiaux que sont la terre, l’eau et l’air. Elle devient très vite cannibale. La vie dévore la vie. Le plus innocent des herbivores tue des végétaux. La mort est co-substantielle à la vie.
De façon générale l’être humain est omnivore. Il est donc aussi carnivore. Il est même de loin le plus important des prédateurs au point qu’il est essentiel de protéger la nature contre ses excès. L’un des combats les plus importants de notre époque est la protection des espèces menacées d’extinction.
La protection de la nature est fondamentale. Si nous suivons aveuglément les leçons de la nature, nous restons omnivores. Mais l’humain est artificiel. Sa liberté de choix est grande. Il peut s’il le désire être végétarien ou même végétalien.