Dans le beau roman de l’Algérien Boualem Sansal, qui s’intitule » Rue Darwin » ( Folio, 2011 ), j’ai trouvé cet avertissement, annonçant la seconde partie, que j’ai trouvé d’un ton singulièrement héraclitéen, d’un héraclitéen d’aujourd’hui. Héraclite aurait donc des disciples en définitive :
« La vérité est dans le mouvement et dans la possibilité de l’erreur. Ce qui bouge est vrai…
Ce qui ne bouge pas est fallacieux, c’est une illusion… »
La mémoire, en dessous de l’Histoire, est souvent cachée, secrète, douloureusement familiale, sur plusieurs plans et plein de dates. Sansal lui rend grâce.