Il suffisait de regarder les championnats du monde d’athlétisme cet été pour être persuadé de la suprématie des noirs. On a même vu un Norvégien black, un Allemand mulâtre…, sans compter l’équipe de France faite en majorité d’athlètes de couleur, y compris son unique champion du monde.
Le problème est qu’il n’y a pas de race au sens strict. Il n’y a que des regroupements ethniques à historicité variable. La couleur de la peau n’est qu’un marqueur secondaire par rapport à d’autres, dont la composition du sang telle que nous la dévoile l’hématologie géographique.
Marqueur secondaire, certes, mais particulièrement visible ! La force de la couleur noire est qu’elle colore immédiatement la blanche.
Rapprochons-nous de la réalité historique et donc de sa diversité. La supériorité noire est spectaculaire en matière de sprint. Les champions viennent principalement des Etats-Unis et des Antilles. Sans porter atteinte à la gloire du Jamaïcain Hussein Bolt, je voudrais souligner la performance de sa compatriote Shawn Fraser Price qui elle aussi a gagné le 100, le 200 et le quatre fois 100 mètres, course de relais. C’était miracle de voir cette petite femme galoper devant les grandes filles ! Toutes ces personnes sont des métis.
Vive le métissage !
La supériorité noire est évidente en matière de fond, du 1500 mètres au marathon. Ici nous avons affaire aux gens des hauts plateaux d’Afrique orientale qui pratiquent encore la course pour aller à l’école, en Ethiopie, au Kénya. Nous rencontrons une situation géographique.
Quant aux Papous de Mélanésie, s’ils ne brillent pas au niveau international, ils jouent au cricket à condition de laisser gagner l’équipe visiteuse. Autre façon d’être noir de peau !