Les thèmes conjoints du sens commun et du Bon Sens s’associent et se séparent sans cesse dans ce que j’écris. Le sens commun est reçu à l’enfance et se perpétue dans la vie sociale. Il est proche des cinq sens. J’ai récemment défini le Bon Sens par son exigence de vérification et son insistance sur le raisonnement.
Le Bon Sens et le sens commun ont en commun une foule de choses. L’enfance, matrice du sens commun, est généralement joyeuse, mais devine l’existence des monstres. Le sens commun, commun curieusement à Héraclite et à l’empirisme anglo-saxon, est la base, le socle de l’expérience. Il est proche de la banalité, banalité souvent de base. Le sens commun et le Bon Sens savent tous les deux comment on fait les enfants, que la famille est nécessaire, haut lieu du sens commun.
Mais pour le sens commun le soleil continue à tourner autour de la terre. La grande victoire du Bon Sens est qu’il a établi, une fois pour toutes, que c’est la terre qui tourne autour du soleil.