Rythmes morts lenteurs lourdes
Vertiges écrasés
Au son aigre des flutes
Le sable danse
Tournoyante blancheur
La mer se regarde immobile
La vie est criminelle au coeur de mon été
Les corps pourris se désespèrent
Noire splendeur tu consumes
La vertu verte des prairies
Où s’écroulent des mondes infimes
Affolés d’or par le soleil
Où sont les grottes perlières ?
Le baiser des statues de sel ?
Les caresses de la mer ?
Floraison des abîmes
Epanouie comme une femme
Vertiges lents sourdes frayeurs
La mort rode dans l’eau d’azur
Ramure morte
Au lointain défilent
Les mirages les doux et mortels mirages
Palmyre morte sous les sables
A-t-elle des arbres de la pluie ?
Je voudrais te tuer sombre vertu
Hélas les prairies de mon enfance ont disparu