La tempête est frémissante
La fleur immense
La couronne d’air pale
Elle ose te donner
Ton parfum d’herbe
O mon doux cheval noir
Les fleurs ne font pas croire au mal
Qui les écrase
Les fleurs qui meurent l’été
Se marient à la douceur bleutée
Le bel enfer glace leur coeur ouvert
Sur le masque à eau de lilas
Les statues deviennent aveugles
Il n’y a plus de fantômes
Poésie squelettique
Pour un ciel crucifié
Le sexe solaire
Labourant la mer
La féconde de chimères
Qui te ressemblent
O mon doux cheval noir