Hommage à Aristide

La gouaille d’Aristide Bruant, le chansonnier du cabaret « le Chat Noir » à l’extrème fin du XIX° siècle, est restée légendaire. Mon poème est à la fin le contraire du sien. De la translation je passe à la rotation :

Le ciel semblait suer sur Paris
Ca glaçait sous nos habits
Dans l’air pas un pigeon
On n’voyait p’us dans l’brouillard
Que des faux corbillards
Et des passants maussades
Y faisait si beau hier
Pourtant Y’riaient
Dans leur carrosse
Découvert sous la brume
Les jeunes mariés de l’hiver