Les enseignants les plus importants de France sont les professeurs de maternelle. Le programme général que je propose doit déjà y commencer.
Un problème singulier est la place de la philosophie en tant que discipline générale de réflexion sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. Ce programme doit commencer très tôt à partir des interventions des enfants. Il peut perfuser l’ensemble des disciplines. Par contre en classe de seconde un enseignement d’histoire de la pensée, centré sur les grands philosophes, pourrait débuter.
L’enseignement d’une deuxième langue étrangère est nécessaire là encore en classe de seconde. Il peut être remplacé par celui d’une langue régionale sans porter atteinte à l’unité nationale.
L’histoire citoyenne telle que nous l’envisageons passe nécessairement par l’étude des principes fondamentaux du droit.
L’éducation, telle que nous l’envisageons, doit avoir une large base concrète et ludique. Elle ne doit en aucun cas rimer avec ennui. Mais l’accès aux abstractions les plus hautes ne doit pas être interdit aux enfants.
Vaste programme !
N.B. : Le premier article sur l’éducation nationale a été publié le 29/11/2013