Le troubadour Bernard de Ventadour fut peut-être, au XII° siècle, le plus courtois des poètes courtois :
Il est mort
Qui n’a dans le coeur
La saveur douce de l’amour
Le temps va vient et vire
Mon désir est toujours le même
Etre aimé de celle que j’aime
Depuis toujours
Il est perdu l’amour
Qui se donne à l’insensible
Elle n’oublie pas de rire
Quand je crois mourir
J’étale la joie sur mon visage
Quand mon coeur n’est que tristesse
Elle étale du fard sur ses joues
Elle rejoue les princesses
Moi j’ai mon malheur
Pour seul bagage