Nous n’arrivons pas à quitter le XVI° siècle. Un premier hommage, plus conséquent, à Maurice Scève a été publié le 25/11/2013 :
Ma dame et moi sautons dans le bateau
Le pécheur pêche un gros poisson
Qui se débat tellement
Qu’il en retourne à l’eau
Ma dame se lamente :
« Qu’allons-nous manger ? »
Je la gourmande :
« Ma dame, pensez à la joie du poisson
Qui ne sera pas mangé ».
Le laboureur de sueur tout couvert
Se retire chez lui le soir
Pour prendre son repos
Moi d’amour tout rempli
Je m’attends que ma dame
M’accueille dans son sein si doux
Le gracieux soleil au printemps
Donne naissance aux primevères
Et moi je persévère
Dans l’amour de ma dame
Elle est absente
Je la suis
Cet ange à forme humaine
M’attire dans son domaine
Le paradis terrestre
Son soleil me dore à ses rais
Quand vient la pluie
Je me refais vite fait
Dans les bras de ma dame