Alphonse de Lamartine est un grand poète dont les positions modérées furent âprement critiquées. Ceci dit mieux valait la Deuxième République avec Lamartine que le Second Empire :
Les bois sont couronnés d’un reste de verdure
Les feuillages jaunissant
C’est les derniers beaux jours
Le deuil de la nature convient à ma souffrance
Rêveur sur le sentier solitaire
Je revois le soleil pâlissant
La nature expire
Dans un dernier sourire
Me montrant l’horizon de ma vie
Je voudrais vider jusqu’à la lie
Ma coupe de nectar et de fiel
J’y buvais la vie
Peut-être en son fond reste-t-il
Une goutte de miel
La dernière fleur tombe
Livrant ses parfums au zéphyr
Mon âme expire
Exhalant un son
Triste et mélodieux je l’espère