Marceline Desbordes-Valmore fut bouleversée par la répression de la révolte lyonnaise des canuts en 1832. Notre premier hommage à la grande poétesse en témoignait déjà le 30/10/2013 :
Les femmes des canuts sont désormais des veuves
Elles n’ont pas d’argent pour enterrer leurs morts
Les prêtres fixent le prix des funérailles
Les corps étendus troués par les mitrailles
Attendent un linceul une croix un remords
Le meurtre est roi Le vainqueur sifflote et passe
Il est pressé de toucher la prime du crime
Nous, les femmes en noir, pleurons les larmes du sang
On nous a défendu d’emporter nos martyrs
Leurs pauvres débris sont là en monceau
Ils étaient tous sans armes