Louise Labé fut une admirable poétesse au XVI° siècle :
Tant que je répandrai des larmes
Que je regretterai le bonheur avec toi passé
Tant que je résisterai aux sanglots et aux soupirs
Que ma voix pourra se faire un peu entendre
Je chanterai tes grâces sur le luth joli
Je ne veux rien comprendre d’autre que toi
Un jour sans doute je sentirai tarir mes yeux
Ma voix sera cassée ma main impuissante
Mon esprit ne sera plus celui d’une amante
Je souhaiterai alors que la mort noircisse
Le plus clair de mes jours