Puis-je avouer que je préfère de Pierre Louys, né en 1870, ses « Aventures du roi Pausole »?
De ses quatre fers mettant le feu au sol
Le cheval noir que nul n’attelle prend son envol
La crinière éparse en auréole
Il dépasse la voie lactée comme un astre immortel
Le flot sacré jailli sous ses sabots
Abreuve les poètes en deuil de leurs cultes disparus
Ils imaginent les mains jointes l’étalon noir
Dans les cieux défendus