Le jeune Nicolas Gilbert fut très déçu par les « philosophes » du XVIII° siècle. Certains voulurent y voir un « poète maudit » pour son spiritualisme :
J’ai révélé mon coeur à l’innocence
Ma conscience s’est armée de constance
Je souhaite que la haine que me vouent quelques-uns
Me serve de tremplin
Je n’en veux pas à ceux qui ont été trompés
Dans leur simplicité
Je désire pardonner
A tous ceux qui sont faibles dans le malheur
Je voudrais ranimer la pitié, la justice
Et surtout la foi dans l’incorruptible avenir
Je souhaite revoir tous ceux qui m’ont fait leurs adieux