J’ai l’audace de toucher au grand homme. Je l’avais déjà fait le 15/12/2013 et le 7/12/2013 :
Mon coeur lassé de tout sauf de l’espérance
N’importunera plus le sort
Ma vie qui doit tant à l’enfance
Crée
En attendant la mort
Dans l’étroit sentier de l’obscure vallée
Les ombres entremêlées
Me couvrent de silence et de paix
J’entends des murmures
Je perds mon nom
Comme un enfant bercé par une chanson monotone
Je m’endors
Je ne vois plus que l’onde des cieux
J’ai trop vu, trop aimé dans ma vie
Non ! Ce n’est pas possible !
On n’aime, on ne voit jamais trop !
D’où me vient ce goût de l’oubli ?
La recherche éperdue d’une félicité fausse ?
Mon coeur est en repos
Mon coeur a fait silence
Le bruit lointain du monde expire
Je vois la vie à travers un nuage
Même mes songes sont du passé
Je secoue la poussière de mes pieds
Je ne repasse jamais par le même chemin
Je ne descend plus le sentier des tombeaux
L’amitié m’a trahi La pitié m’abandonne
Il me reste des amis Je n’ai pas besoin de pitié
Quand tout change pour moi
La nature est identique à elle même
Le même soleil se lève tous les jours
Je fréquente l’ombre
J’en fais une amie
Je vole dans les plaines de l’air
Je glisse sur les rayons dorés
Je chemine sur le sentier caché
Comme le cerf j’attends la saison du rut