Hommage à Le Franc de Pompignan

A croire que la poésie du XVIII° siècle n’aimait pas les « philosophes » :

Malheur, malheur à toi
Ville lâche ville perfide
Ville de sang avide
De trésors prodigue
Crains le bruit assourdissant
Des chars d’assaut
Et des loups des steppes
Mais tu n’entends
Que les chars de carnaval
Et les flonflons du bal
D’ossements par milliers
La campagne était pleine
Mais les cadavres desséchés
Se sont relevés
Pour t’apporter à manger
Ville souveraine !