Notre défunt Gustave Kahn m’aurait confié le soin de ce poème :
Gouttes perpétuelles
Fatigue universelle
Des nues à la rue
Tout s’embue
Lourdes maisons
Fronts vieillis
Papillons mélancoliques
Aux vols de peur
La pluie tombe triste
La lumière des réverbères
Tremble blafarde
Un manteau d’ennui
S’abat sur la ville
Qui par malheur
Est la mienne