Pierre Quillard, vers 1900, m’a donné cette idée :
L’Illustre Ville se meurt
A l’ombre de ses murs
Autrefois élevés
L’herbe peuple les ruines
La vigne vierge s’empare
Des chapiteaux brisés
Des barbares déguisés en touristes
Foulent des rues devenues des pistes
Rien ne réveille plus les dieux
Même leur mémoire a disparu
Il ne reste que deux lézards
Qui se dorent au soleil