Hommage à Malherbe

La Belle, vous êtes un océan qui
Me condamne au flux et au reflux
Vos yeux votre poitrine
M’inspirent autant qu’ils me désespèrent
Comprenez-vous enfin qu’il me faut de l’amour
Autant que de la beauté ?
Un peu d’amour me suffirait
Vous vous remettez à l’ouvrage de Pénélope
Qui se fait le matin et se défait le soir !
La Belle, vous m’avez fait quelques promesses
S’il vous en souvient, vous n’avez pas de foi
S’il ne vous en souvient pas, vous manquez de mémoire
Quoi ! Vous niez votre engagement ?
Eh bien ! C’est fini ! Je rejoins ma moitié !
Vous me regretterez, la Belle !