Jean de la Fontaine est toujours plus profond qu’il n’y parait :
Volupté ! Volupté chérie ! Douce volupté !
Sans toi dès notre enfance
Vivre ou mourir nous serait égal
Tu es l’aimant de chaque animal
Quelque fois avec violence
Nous autres nourrissons
Si nous n’étions caressés par d’agréables sons
Aimerions-nous les chansons ?
Dans la gloire le plaisir des sens
N’est-il pas immense ?
Pourquoi sont faits les cadeaux de Nature
De l’aurore aux forêts
Sources de nos douces rêveries ?
Tous les arts sont tes enfants
Même la rigueur que l’on exerce
Sur son propre désir
Est source de plaisir
Volupté, viens chez moi
Tu y trouveras ton emploi
J’aime presque tout y compris
Le sombre plaisir d’un coeur mélancolique
Je te salue, sainte Volupté !