L’homme n’est qu’un roseau, mais c’est un roseau pensant.
Un rien l’écrase. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait plus noble que ce qui l’écrase parce qu’il sait qu’il meurt tandis que l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
La dignité de l’homme consiste en la pensée.
Elle consiste aussi dans la reconnaissance par une autre pensée.
La dignité de l’homme qui se sait misérable est de savoir qu’il est misérable.
L’homme sans pensée ne serait qu’une pierre ou une brute.
La pensée humaine est grande par sa nature, basse par ses défauts.
Le malheur de l’humanité vient de ce que sa sottise est pensée.
Il faut montrer aux hommes qu’ils sont égaux aux bêtes, mais aussi qu’ils ont leur grandeur qui est la pensée.
Il ne faut pas montrer la grandeur sans la bassesse, ni la bassesse sans la grandeur.
« L’homme n’est ni ange ni bête et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête ».
N.B. : Un premier hommage à Blaise Pascal a été rendu le 21/5/2013