Un jeune berger conduisait
Calmement son troupeau
Quand il rencontra le ruisseau
Dont un orage dans la nuit
Avait fait un torrent
Le jeune hésite
Il y a bien un pont
Mais il est loin
Le berger se décide
Il saute dans l’eau
Son chien le suit
Puis les béliers les moutons
Tout est en l’air tout saute
Les brebis les agneaux
Mais aussi les vieillards les faibles les peureux
Les mutins groupe toujours assez nombreux
Qui soit faiblesse soit dépit
Se laissent choir dans la rivière
Au final un quart du troupeau se noya
Un autre quart s’enfuit
Pour périr sous la dent du loup
Le jeune berger fut réduit à la misère
Le plus court chemin n’est pas nécessairement le meilleur