Un poulain vivait dans un pâturage
Dont les eaux les fleurs l’ombrage
Faisaient un petit paradis
Le poulain se gorgeait de sainfoin
Se vautrait dans l’herbe fleurie
Galopait pour le plaisir
Il s’ennuyait
Il incriminait l’herbe l’onde l’air que sais-je ?
Il quitte pas peu fier
La prairie qui l’a vu naître
Il trotte à l’entour
S’éloigne arrive à une contrée escarpée
Aride sans herbage
Au bout de deux jours d’une malheureuse expérience
Il retrouve par hasard
Sa prairie toute fleurie
« Comme l’herbe est douce et tendre !
Rien ne vaut cet asile champêtre ! »
Nous cherchons souvent ailleurs
Ce que nous avons chez nous