Un linot aimé par sa mère
Se prenait pour un phénix
Elle l’envoie à sa grande joie
Voyager dans les bois
Il se moque de la voix de fausset d’un pivert
Celui-ci lui plume le haut de la tête
Puis c’est une pie qui le dégoûte du métier de railleur
Ensuite un rossignol, une fauvette
A eux deux le guérissent de l’erreur
De se croire un excellent chanteur
Le linot retourne chez sa mère
Doux poli modeste charmant
L’adversité avait fait en deux journées
Mieux que l’école en quelques années
Pour enlever au linot sa tête de linotte