Un renard brillait à la cour
On l’estimait pour son intelligence
On le louait beaucoup
Mais sans rien lui donner
Ou pas grand-chose
il était presque dans l’indigence
Il va voir son grand-père
Avec sa voix cassée le vieux renard lui dit :
« Prend cette peau de blaireau
Mets-la dessus la tienne »
Le renard retourne à la cour
Affublé de la peau du blaireau
Se trouvant l’air d’un sot
Quelques mois plus tard il revient
Dans un riche équipage
Entouré de flatteurs
Le vieux renard s’écrie :
« Quiconque veut plaire aux grands
Doit d’abord cacher son esprit »