Deux enfants d’un fermier
Gentils espiègles beaux
Trouvèrent dans leur enclos
De petits perdreaux
Qui voletaient avec leur mère
Les bambins ramassent les perdreaux
La mère tourne voltige approche
Nos jeunes étourdis
Ont déjà la couvée en poche
Ils partagent en bons amis
Chacun en a six
Reste le treizième
Ils se le disputent
L’ainé le jette à la tête de son frère
Le cadet riposte d’un des siens
L’ainé recommence d’autant
Ce jeu qui leur plait couvre la terre
De perdreaux palpitants
Le père revient des champs
« Faut-il que dans vos tristes querelles
Des innocents meurent pour vous ? »