Florian ( 62 )

Un homme avait tué son père
Ce crime affreux est rare dans la nature
On le rencontre chez les hommes
Le parricide eut l’art de cacher son forfait
Il fuyait les humains et vivait dans les bois
Un passant le voit détruire à coups de pierre
Un malheureux nid de moineaux
« Pourquoi tant de colère ? »
« Ces menteurs d’oisillons me reprochent
D’avoir tué mon père »
L’homme se trouble pâlit
Sur son front son crime se lit
Conduit devant les juges
Il avoue il expie
Le remords est parfois
Notre seule conscience