Un jeune roi vaincu
Fuyait presque seul
il tomba sur un vieux laboureur
L’air sage sous ses cheveux blancs
II parlait peu de vertu la pratiquant beaucoup
Il apostrophe le prince :
« Tu fuis ? Pourquoi faire ?
Ne sais-tu pas que nous autres pauvres gens
Sommes prêts à fournir au roi du sang et des richesses
Si nous l’aimons et nous t’aimons sire
Nous ne demandons que la justice
Et nous savons que tu es prêt à nous l’offrir »
Le roi en larmes presse dans ses bras
Ce sujet si fidèle
Il fut bientôt vainqueur
Et n’oublia pas le laboureur
L’amour est la colonne inébranlable de tout pouvoir