Un avare voulant se faire plaisir
Courut au marché acheter des pommes
Pour sa nourriture
Il les porta dans son armoire
Les compta rangea recompta
Ferma à double tour sa double serrure
Il visitait ses pommes chaque jour
Lorsqu’il en trouvait quelqu’une de pourrie
En soupirant il la mangeait
Son fils jeune écolier
Faisait fort maigre chère
Il découvrit les clefs de l’armoire
Et les pommes de son père
Combien de fruits périrent !
Le père le surprend
De douleur et d’effroi palpitant
« Mes pommes ! Coquin tu vas me les rendre
Ou bien je te fais pendre ! »
« Papa je n’ai mangé que les bonnes ! »