Florian ( 88 )

Par une charmante nuit du beau mois de mai
Un berger contemplait du haut d’une colline
La lune sa lumière argentine l’étoile du berger
Isolée au milieu d’un ciel pur d’étoiles parsemé
Tilleul lilas aubépine odorant le printemps
Le rossignol chantait dans ce calme enchanteur
L’écho répétait ses accents les plus doux
Tout à coup le rossignol s’arrête
Le berger le supplie de poursuivre
Le rossignol parle d’une voix résignée :
« N’entends-tu pas les grenouilles du marais
Leurs mille voix coassantes ?
Elles insultent mes chants »
« Quand tu te tais je ne les écoute pas
Que dire quand tu chantes ?
Te taire est le seul moyen pour qu’on les entende mieux »