Jean-Antoine de Baïf est pleinement du XVI° siècle :
Le flambeau du soleil
N’ôte pas l’obscurité
Le bandeau de la nuit
N’ôte pas la clarté
Que ce soit le jour ou la nuit
C’est la même Belle
Qui conduit mes ténèbres
Et ma lumière
Quand ses yeux pleins d’amour
Se détournent de moi
Même en plein jour
Je vois la nuit noire
Quand ses yeux pleins d’amour
Se retournent vers moi
En plein minuit je vois
Le plus serein de mes jours