Gabrielle de Coignard fut une fervente chrétienne en un siècle religieux, le XVI° :
J’ai mille fois éprouvé mille herbes salutaires
Et des drogues aussi
Pour guérir de mes misères
Recouvrer la santé
L’on m’a tiré le sang et séché les artères
Me faisant avaler plus d’un breuvage puant
Je suis pire qu’avant
Endurant tous les jours des douleurs amères
Je veux maintenant quitter les médicaments
Porter patiemment mes peines mes tourments
Sans plus me soucier de vivre ou de mourir
Divin mon destin est ce que je veux suivre