Faute d’humour juif le plus profond ou d’humour anglo-saxon peut-être le plus sociable ou d’humour belge le plus étonnant ( ne citons que François Damiens ), l’humour français existait. Je me suis étonné de la survie de Fernand Raynaud qui, avec ses mines ahuries et son petit chapeau, tient magnifiquement le coup. J’ai apprécié Coluche, Devos, Desproges. Qu’en est-il maintenant à part l’humour marocain de Djamel Debbouze ou Gad El Maleh ou féminin de Florence Foresti ? Les soit-disants humoristes français confondent méchanceté, cruauté mentale, obsession sexuelle, obscénité avec l’humour qui est tout autre chose. La situation est peut-être plus grave qu’il n’y parait