La fouine et les lapins

Une vieille fouine aussi laide que méchante
Vivait auprès du cadavre de son mari
Qu’elle avait fait embaumer
Elle avait été si contente de lui mettre le grappin
Alors que jeune elle était déjà d’une laideur à faire peur
Il lui arrivait de sortir
C’est ainsi qu’elle se mit en tête de diriger
Aidée d’un vieux blaireau
Un groupe vertueux de lapins
Ceux-ci se laissèrent faire
Flattés qu’une fouine s’intéressât à eux
Sans intention de les manger
La fouine fut bientôt lasse de son caprice
Et pour se venger décida de dissoudre
De façon très humaine
Toujours aidée du blaireau
Le groupe des lapins vertueux
Ceux-ci se laissèrent faire
Pris par surprise et ignorants
Des manœuvres de fouine
Mais cinq lapines d’expérience
Se réunirent et décidèrent
Une bonne fois pour toutes
De ne jamais plus obéir à une fouine
Serait-elle jeune jolie pas méchante
Et sans mari qui la hante