Comme je plains le pauvre Dhoquois qui ouvertement n’a plus rien à dire sauf sa litanie sur jeunesse et vieillesse qui le fait passer aux « aveux ».
Que vais-je devenir moi qui ne suis rien, un peu las et pas là ? :
Au Québec il arrive qu’on dise : « ça n’a pas de bon sang », prononciation qui remplace avantageusement : « ça n’a pas de bon senss »
Le sang parle immédiatement
Nous partageons le même sang
Ne vaut-il pas mieux avoir horreur du sang ?
Couler une main libre autour d’un sein neigeux, n’est-ce pas de bon sang ?
Nous croyons avoir du sens et du bon en abondance
Nous le confondons avec la censure
Le Bon Sens est la chose du monde la mieux partageable et la moins partagée
La raison est plus répandue que le bon sens
Le bon sens exige quelque chose de plus, un esprit de vérité tous azimuts
Le bon sens demande de l’expérience et de l’expérimentation
La raison se contente de sa propre audace
La raison est théorique le bon sens est pratique
Pas de bon sens sans sens critique
La critique doit se critiquer
Pas de bon sens sans sens sensibilité ni même sentiment
Nous avons plus de cinq sens que seule la vie l’existence donnent à penser
Cette amorce de discussion tourne évidemment autour du : « Que-sais-je ? » de Montaigne
Je sais ce que je suis, je sais ce que je sais, formules à bannir
Je veux ce que je dois, je fais ce que je peux, formules acceptables
Savoir par coeur n’est que le début du savoir
Le savoir n’est pas la connaissance
Il faudrait savoir un peu de tout, mais qu’est le tout ?
Tout, c’est quoi ?
En tout cas c’est pas Dhoquois