Jean Salmon Macrin, dans la première moitié du XVI° siècle, écrivait en latin :
C’est pour vous nombreux ce poème nuptial
Illustre sang des rois
C’est pour vous que j’écris ces vaines bagatelles
Que je donne à lire avec trop d’impudence
N’accusez pas l’auteur d’effronterie
Le poète se doit d’être chaste et vertueux
Par avance j’excuse ma muse libertine
Depuis que j’ai vers toi tourné mon coeur
Pour qu’un heureux hymen t’unisse à moi
Epouse inséparable et compagne de lit
Je suis à la fin misérable épuisé
Pris d’un désir inepte aussi fou que stupide
Sans y arriver jamais