Simon Goulart fut un protestant fervent autour de 1600. Je laïcise le texte :
Je cours et n’en puis plus J’écoute et je suis sourd
Je regarde je ne vois rien Je parle et ne dis rien
J’aime trop ma personne et si je ne l’aime pas
Je suis discret et lourd
Je cours après le monde et en reste court
Quand la volupté raisonne je l’entends
Je vois par les yeux de la chair
Je profère de vains propos
Je cherche la vie dans la mort
La vérité dans un songe
M’aimant sans aimer je me hais à mort
Etant sage sans sagesse je vis dans le mensonge
Avez-vous la solution ?