Flaminio de Birague, d’origine italienne, semble un peu exagéré, même au XVI° siècle :
Vit-on jamais o Fortune trompeuse
Rien de plus misérable de plus triste que moi ?
Je meurs de trop aimer une jeune déesse
Je n’ose pourtant lui conter mon émoi
Si ses yeux qui causent mon trépas
Connaissaient ma passion
Je m’en irais content aux rives là-bas
Mais puisque le destin arrête ma mort
Au meilleur de mon âge
Je veux que sur mon triste tombeau on grave
Ces quelques vers :
« Ci-git un pauvre amant que la fière fortune
Priva en sa jeune fleur de vie et de lumière
Pour avoir osé aimer une divinité »