Jean Godard vécut autour de 1600 :
Chez l’homme le mal est volontaire
S’il est malheureux c’est qu’il veut l’être
Il donne toujours puissance
A quelque mauvais maître
L’homme est pris d’avarice
Qui veut tout avoir et tout prendre
Maître il n’est pas de l’or qu’il a
De son malheur l’homme est idolâtre
Prêtant la main à l’arme qui le veut battre
Tout animal fuit son malheur l’homme le fête
L’homme qui se plait à son mal
Est pire qu’une bête
De nos peines nous nous plaignons
Et nous sommes la cause de nos peines
Nous héritons grâce à la nature
D’un champ divin pour des moissons divines
Nous y semons des chardons
Nous récoltons des épines